"Le cinéma m’a donné la vie. Et être ici c’est comme aller à Bethléem ! Là où les frères Lumière ont inventé le cinéma… Mais ils avaient eux aussi des épouses et des assistantes, non ? Eh bien je pense à elles"
La première tout simplement.
Jane Campion est la première cinéaste à avoir reçu la Palme d’or au festival de cannes pour son film La leçon de piano. C’était en 1993, et depuis, la réalisatrice néo-zélandaise n’a cessé produire un cinéma éclectique. On y retrouve l’époque du XIXe siècle avec La leçon de piano, une sombre modernité avec In the cut et l’ambiance caractéristique de l’ouest américain du début du siècle avec The power of the dog.
Ayant toujours voulu faire des films, Jane Campion commence les études cinéma à Londres après avoir obtenu un diplôme d’anthropologie à l’université de Wellington.
Son cinéma met notamment en scène des personnages féminins complexes, qui n’hésitent jamais à plonger dans les méandres de leurs sentiments.
Pour elle, « les gens dont la société a honte et qu’elle met de côté sont les seuls que j’aime, qui m’intéressent et que je respecte. La société est un rouleau compresseur effrayant ».
PAR PABLO MIERA VALLES
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