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Photo du rédacteurECRAN DROIT

BEAUSEIGN (2020) - ZED YUN PAVAROTTI

par HUGO BORDIN


ZED YUN PAVAROTTI par JASON DESTRAIT


Si l’artiste de 23 ans désigne le tatouage sur son visage comme étant une erreur voulue, il semble être parti à la recherche du « sans-faute » dans un album très cohérent, s’imposant comme suite logique de ses précédentes sorties.


Accompagné par une guitare quasi-systématique, Zed Yun Pavarotti se dévoile avec une écriture peu conventionnelle pouvant troubler les néophytes, mais qui ravira les habitués ou les mélomanes en quête de spleen.


Après l’excellente mixtape French Cash parue en 2019, c’est un artiste au style définitivement trouvé et assumé que l’on (re)découvre dans ce nouveau projet intitulé Beauseigne (pouvant être traduit par « le/la pauvre » dans le patois de la région de Saint-Etienne d’où est originaire le rappeur N.D.A).

Dans un univers où les sonorités et les influences sont toujours plus riches et variées, Zed Yun Pavarotti semble avoir trouvé la recette pour expérimenter les différents genres musicaux sans pour autant n’en devenir prisonnier.

Troublant de part sa maturité, le rappeur aux allures de rockeur nous livre un projet à l’écriture poétique et désabusée, adoucie par une autotune parfaitement maîtrisée. Son côté inclassable, ses prises de risques et ses phrases laissant place à l’interprétation font de Beauseigne un album à écouter mais surtout, à réécouter.


HUGO BORDIN

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